Interpol et le crime carbone

« Le commerce du carbone est devenu une grande entreprise basée sur… l’absence de livraison d’une substance invisible à quiconque. »
(traduit d’Anglais)
Mark Schapiro
Harper’s Magazine Fev. 2010
Conning the Climate

Joanna Nova, qui était une « verte et qui a depuis grandi » nous décrit cette entreprise lucrative « d’air chaud ».

Le guide d’INTERPOL “Guide to Carbon Trading Crimes” relate comment la nature intangible du carbone en fait un marché parfait pour des activités criminelles.

La nature lucrative de cette “commodité” élusive sur un marché global qui est évalué à USD 176 milliards (Interpol 2013) a généré plusieurs actes criminels comme le piratage informatique, le vol et revente de certificats (menant à des pertes de GST à des pays et personnes à revenus inférieurs), blanchissage d’argent du crime organisé. Le REDD Monitor rapporte plusieurs activités illégales liées aux forêts et marchés du carbone.


La REDD (réduction des émissions dues à la déforestation et la dégradation forestière) a pour but de créer une valeur financière pour le carbone des forêts, incitant les pays en développement à réduire les émissions causées par la déforestation, et d’investir dans vers une utilisation limitée du carbone en vue d’un développement renouvelable.

Et le vrai problème est que VOUS payez – d’une façon ou d’une autre.

Quand les criminels du carbone sont les auteurs de cyber-crimes en virant des crédits carbone d’un pays à un autre, les taxes ajoutées sur la valeur (GST) sont perdues, laissant un trou dans les fonds gouvernementaux pour les citoyens.

Quand les taxes carbones sont imposées sur les produits consommables, surtout la génération d’énergie, les consommateurs sont alors forcés dans un état de pauvreté « mange-ou-chauffe-toi »; les fournisseurs d’énergie conventionnelle (charbon, gaz naturel) perdent des parts de marché, ils demandent alors des subventions… et les imposés doivent payer la note!

Pendant ce temps, le marché du carbone comme en Asie par exemple, signifie que la pollution est devenue une mine d’or. Cet exemple démontre comment la World Bank et un investisseur privé ont gagné USD 1.2 milliards en 23 minutes, en négociant des crédits carbone sur la pollution d’une usine chinoise. Avec de tels montants d’argent en jeu, on ne se demande plus pourquoi la “catastrophe climatique” domine la discussion sur le changement climatique. Sinon, qui accepterait tout cela?

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